Pour une société traditionnelle !

Publié le par Mérovée

Ordre et droit, le rétablissement de la société traditionnelle, par Michael Ferrari


"Il n’existe plus aujourd’hui en France et en Europe d’ordre véritablement stable ; il n’y a plus aucune cohérence, aucune cohésion entre les citoyens et les institutions, ni bien sûr entre les hommes tout simplement.

Le droit, le corps de lois qui régit notre société, s’inspire des pires aspects universalistes et humanistes du droit naturel, doublé des pires aspects du positivisme économique et social.

Ainsi notre peuple se trouve dominé par les doctrines des droits de l’homme à l’échelle universelle, du culte de l’être humain, lesquelles sont sensées selon nos dirigeants incarner le modèle suprême d’évolution et de société réussie.

A ceci s’ajoute que le droit qui doit en théorie faire régner l’ordre social, est instable à l’image des masses qu’il gouverne; son caractère abstrait et obligatoire se perd au profit des contingences sociales et économiques : il est de ce fait impossible pour les nations européennes, gangrenées par les doctrines anthropocentristes et laxistes, d’élaborer un ordre stable et efficace. Marqué par l’individualisme bourgeois de la révolution française, par les conceptions judéo chrétiennes, la France se précipite vers l’abîme.

Le droit naturel, élément indispensable d’une société cohérente

Les doctrines antiques grecques, représentées par Aristote et qui se sont transmises au monde romain par l’intermédiaire de Cicéron ont, à l’instar des traditions aryennes orientales, développée la doctrine de droit naturel dite aujourd’hui « idéaliste » Le droit naturel, universel et immuable se fonde sur l’observation de la nature – et également des institutions. Cet ordre naturel, est supérieur au droit purement positif et objectif issu des hommes, et ne peut en aucun cas être contesté. Il contrôle et tempère les écarts propres aux hommes et commande le respect des principes que nous livrent la Nature et la Vie.

La doctrine du droit naturel est totalement justifiée ; mais contrairement à ce pensent bien des « philosophes » du monde moderne, il ne s’agit pas de l’ensemble des principes sensés être « bons » pour l’homme ; il s’agit de ce qui DOIT être : l’observation de la nature met en avant les inégalités flagrantes existantes entre les hommes et les hiérarchies naturelles. C’est la loi divine et suprahumaine qui a donné lieu en Orient aux différents systèmes de castes, mais l’ordre et le droit naturel les ont appuyés. C’est également le droit naturel qui commande au respect de la nature, de l’écosystème dont nous ne sommes qu’une composante parmi tant d’autres.

Si les ennemis de la loi « plus qu’humaine » divine peuvent nier cette dernière, parce qu’elle demeure inobservable et qu’il n’existe aucune preuve matérielle de sa présence, il est impossible en revanche de douter de l’ordre naturel qui met en avant de manière très nette des élites, des aristocraties naturelles, logiquement appelées à gouverner lorsque la société est cohérente – traditionnelle – et qui s’oppose en conséquence à toute forme d’égalitarisme, de collectivisme ou de démocratie telle que présentée dans le monde moderne.

Le rejet du droit naturel au profit d’un positivisme pur, soumis aux influences des hommes et des époques, est en partie responsable de la décadence actuelle qui s’est amorcée depuis longtemps. Mais cette décadence est bien plus encore le fait de l’utilisation du droit naturel à des fins perverses et de sa combinaison avec des éléments idéologiques et religieux malsains.

Les fondements de la décadence 

La perversion du droit naturel ; l’influence de Grotius et de la philosophie du 18ème siècle ; l’humanisme et l’égalitarisme

Sous l’influence d’Hugo de Grotte dit Grotius, et plus généralement des pensées philosophiques du 18ème siècle, le droit naturel a perdu sons sens véritable et traditionnel. En effet Grotius et les philosophes du 18ème siècle prétendant être les chantres du droit naturel se sont concentrés non plus sur l’observation de la nature, mais de la nature HUMAINE exclusivement ; l’homme et son bien être devinrent le centre des préoccupations, au détriment des réalités flagrantes que l’on ne peut nier lorsqu’on est sain d’esprit, même si l’on se concentre sur l’homme. C’est sous l’influence de cette dénaturation malsaine de la doctrine du droit naturel que se développèrent un certain humanisme et un égalitarisme des plus lamentables. C’est à cette époque que fut rédigée la déclaration des droits de l’homme, négation totale des différences profondes et naturelles existantes entre les hommes, et des inégalités de droits et devoirs qui en découlent.

Ainsi la révolution bourgeoise de 1789 consacra un nouveau pas vers la décadence et le chaos généralisés.

A l’heure actuelle notre constitution, celle de 1958 est très fortement marquée par l’héritage du 18ème siècle et s’appuie très fortement sur l’idéologie humaniste de 1789 qui influence par conséquent l’ensemble des législations françaises.

En outre il est nécessaire de savoir qu’aujourd’hui en vertu de l’article 55 de notre constitution, les traités internationaux ont priorité sur les lois internes ; l’une des principales forces internationales en Europe aujourd’hui est la convention européenne des droits de l’homme qui a le pouvoir d’éliminer une loi, que cette dernière soit antérieure ou postérieures aux décisions de la convention, dans la mesure où cette loi n’est pas en conformité avec la dite convention. L’humanisme de plus en plus poussé de la convention européenne a ainsi le pouvoir d’écarter toute loi ne respectant pas l’anthropocentrisme et l’égalitarisme des droits de l’homme.

Il devient impossible de s’opposer à l’idéologie des droits de l’homme, au culte de la personne humaine, tant cette idéologie s’est emparée d’une grande partie des leviers de commande de notre société.

L’universalisme 

A cette première dénaturation capitale ne tarda pas à s’ajouter l’universalisme. Le droit naturel étant universel et immuable – en effet les inégalités et hiérarchies naturelles existent au sein de toutes les communautés….mais se manifestent de façons différentes – les pseudo philosophes, penseurs et législateurs ont universalisé le droit naturel pervers des Lumières. La déclaration des droits de l’homme devint universelle, répandant l’égalitarisme et l’humanisme, en opposition totale avec la véritable essence traditionnelle du droit naturel tel que développé par les civilisations antiques

Cet universalisme est plus que jamais d’actualité en ce début de siècle ; il se traduit notamment par la volonté d’hégémonie « démocratique » et droit-de-l’hommiste dont les chefs de file sont les USA, par la convention de « sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales » ou convention européenne qui fut signée en 1950 etc.

L’influence judéo-chrétienne

Les caractères propres à la décadence issue de la dénaturation du droit naturel sont donc l’humanisme, l’égalitarisme et l’anthropocentrisme. Ces caractères trouvent une expression parfaite dans les écrits judéo-chrétiens :

-les hommes sont égaux ; destruction du véritable droit naturel et des hiérarchies naturelles, rejoignant l’idéologie du 18ème siècle prétendument laïque et en réalité liée au judéo-christianisme en ce point crucial.

-les hommes sont fait à l’image de Dieu ; anthropocentrisme évident, consistant à considérer tous les êtres humains comme des représentations de Dieu. Cette affirmation ne se contente pas de mêler le divin à un matérialisme ou formalisme anti-traditionnel des plus grossier, mais renforce les conceptions égalitaristes des chrétiens.

-l’humanisme ; il est la conséquence logique des deux éléments précédents : puisqu’il est considéré que les hommes sont égaux et fait à l’image de Dieu, les mêmes droits et devoir doivent s’appliquer à tous. Ce principe trouve son application concrète aujourd’hui dans le messianisme religieux anglo-saxon qui tente d’imposer les valeurs de l’occident, égalitaristes et humanistes, considérées comme seules valables, les autres étant considérées comme des aliénations.

Aujourd’hui encore l’influence judéo-chrétienne est très influente en Europe et en France notamment. Le décalogue chrétien a considérablement inspiré le code civil ; c’est ainsi qu’an nom de la préservation de la « personne humaine » , l’eugénisme ou les modifications génétiques par exemple ne sont pas tolérés. En revanche les mesures de préservation des fardeaux humains, tels que les déviants ou les malades sont omniprésentes, rejoignant ainsi la compassion pour tous, et l’amour des faibles tel que défini par la phrase biblique bien connue : les premiers seront les derniers… etc.

Ainsi le judéo-christianisme avait déjà posé les bases de la décadence dès sa naissance, et la révolution bourgeoise a consacré cette décadence en se faisant l’héritière des pires dogmes chrétiens combinés à un positivisme générateur de désordre et de laxisme.

Le positivisme social, ou quand le droit se soumet aux hommes

Au droit naturel humaniste, égalitaire et universaliste s’ajoute le positivisme le plus pitoyable que l’on puisse concevoir.

Le droit, sensé soumettre les hommes aux lois et faire régner l’ordre, est aujourd’hui soumis aux contingences sociales et à la volonté humaine. Nous l’avons vu avec les revendications des couples non mariés, des couples homosexuels, en règle général des « familles » anti-traditionnelles ; ces revendications se sont multipliées et plutôt que de réaffirmer la volonté d’ordre social, l’Etat et ses institutions se sont soumis en appliquant le Pacte Civil de Solidarité. Suivant une telle logique, devant l’augmentation considérable des agressions, pourquoi ne pas légaliser ces dernières ? C’est ce qui se produirait si nous poussions ce positivisme social jusqu’au bout.

La loi des hommes gagne en influence de façon croissante, à mesure que le droit « naturel » humaniste se développe.

Dans une telle perspective l’ordre social devient une chimère. Le laxisme gagne en puissance, l’Etat perd son pouvoir, et ne peut plus faire appliquer le droit, les dirigeants deviennent des pantins et l’anomie s’installe.

C’est la situation que connaît le monde moderne européen

La démocratie, ou la fin de la cohérence de la nation et du peuple

Nous avions dis précédemment qu’il existait un ordre naturel duquel jaillit une hiérarchie naturelle, non fondée sur les privilèges matériels ou la filiation – cette dernière ne devant intervenir que dans le cadre de la préservation d’une lignée aristocratique naturelle – et c’est en toute logique cette aristocratie méritante qui doit assurer la direction de toute société cohérente et traditionnelle.

La démocratie, pouvoir au peuple – à la masse devrait on dire – a totalement ruinée la cohérence des communautés en mettant sur un pied d’égalité tant les aristocrates naturels, les plus forts spirituellement, mentalement et physiquement et les idiots, les faibles d’esprit, les dégénérés de toutes sortes. Ces derniers ayant les mêmes droits et influences que l’aristocratie naturelle et constituant bien entendu une majorité stricte, les sociétés ont été modelées en fonction de la volonté de la masse au détriment des forts, des éléments eugéniques. La mauvaise monnaie chasse la bonne.

La volonté de la masse est source du droit au sein de la démocratie. Ces dernières étant multiples et très souvent contradictoires, l’Etat est très souvent paralysé de par leur faute. Les dirigeants, qui au demeurant ne constituent plus une élite mais un groupement de parvenus, de bourgeois, dénués de tout idéalisme et de toute idéologie, affairistes et carriéristes, sont soumis aux désirs des hommes qui en toute logique ne s’entendent pas entre eux…et cette masse hétérogène est aujourd’hui officiellement maîtresse du droit et de l’ordre – ou de l’anomie.

L’ensemble du pouvoir législatif comme chacun le sait se trouve entre les mains du Parlement – au sein duquel l’existence du Sénat est totalement inutile, l’assemblée nationale détenant le véritable pouvoir de décision – composé, comme la masse, d’éléments hétérogènes et contradictoires. Il s’en suit une impossibilité pour le gouvernement de faire appliquer son programme, excepté dans certaines circonstances exceptionnelles, et l’impossibilité d’agir vite tant le système parlementaire est pachydermique lorsqu’il s’agit de décider. Inutile de dire que l’ordre social en subit de lourdes conséquences. Le système parlementaire est une hydre, multicéphale, dont les têtes se battent en permanence au sujet du chemin à prendre, empêchant ainsi le corps – l’Etat et le peuple – d’avancer.

Rappelons également que là où il y a égalité il y a injustice. Affirmer qu’un dégénéré doté d’un bas degré de conscience a les mêmes droits qu’un homme noble tant par l’esprit que par le corps relève de l’aberration mentale et d’un esprit matérialiste anti-traditionnel des plus destructeurs.

Concevoir que la valeur du vote d’un fardeau social est du même ordre que le vote d’un être aux capacités spirituelles supérieures et de grande culture relève de la même tendance à la décadence.

En France, tout individu est titulaire de la personnalité juridique dès l’instant qu’il naît vivant et viable, indépendamment de son degré de conscience. Une autre notion égalitariste conduisant à donner les mêmes droits aux tarés qu’aux esprits nobles.

La démocratie, pouvoir de la masse hétérogène constituée en majorité – surtout à l’heure actuelle – d’avachis, d’incapables, de fainéants, d’imbéciles, d’incultes, de matérialistes, de pervers conduit les peuples vers leur fin. Ceci d’autant plus que les conceptions démocratiques, marquées par le judéo-christianisme et les points de vus bourgeois du droit naturel humaniste proscrivent toute tentative de rehaussement du peuple par sélection ou eugénisme, comme en témoigne l’article 16-4 de notre code civil.

Rétablir une société traditionnelle

Le rétablissement du droit naturel et des castes

La première étape vers le retour de la cohérence et de l’ordre réside dans le respect de la nature et de l’ordre qui en découle ; les hommes ne sont pas égaux et n’ont par conséquent pas les mêmes droits ni les mêmes devoir. L’élite composée des hommes les plus forts tant par l’esprit que le mental et le corps doivent être à la tête de l’Etat et des institutions.

Il est impensable que les dégénérés jouissent des mêmes privilèges que l’aristocratie désignée par la nature.

Dans cette optique il sera nécessaire de balayer l’interprétation du droit naturel issu des lumières, égalitariste et humaniste, et retrouver le droit naturel des civilisations antiques proclamant haut et fort l’inégalité, le respect de la nature plutôt que de la seule et unique personne humaine.

De ce renouveau jaillira fatalement la renaissance des castes ; la caste religieuse ou spirituelle, la classe des aristocrates, des guerriers, puis le Tiers Etat. A noter que les deux premières castes seront bien sur seules détentrices de l’autorité.

La destruction de la démocratie et le rétablissement du pouvoir du monarque

Il apparaît également nécessaire de balayer le système parlementaire. L’assemblée nationale et le sénat qui paralysent l’action étatique devront être supprimés au profit d’un système référendaire, par le biais duquel le monarque consultera les citoyens pourvus de la capacité juridique.

La capacité juridique, ou capacité à participer à la vie juridique, ne sera donnée qu’aux hommes et femmes majeurs, en pleine possession de leurs moyens mentaux, ayant un degré de culture correct. Une forme de « brevet d’aptitude civique » devra être créé, son rôle devant être l’attribution de la personnalité juridique aux seuls individus capables de réussir certaines épreuves. De ce fait seront exclus des référendums bien des individus de la masse.

Là où il y a égalité il y a injustice disions nous plus haut ; en conséquence la valeur de l’opinion d’un homme du tiers état ne sera pas égale à celle d’un membre de la caste spirituelle ou de l’aristocratie.

A la tête de la dite aristocratie et des guerriers, le Roi. Bien entendu il ne s’agit pas de choisir entre les divers pseudo-nobles vrais bourgeois d’aujourd’hui encore plus ou moins liés à une lignée royale – laquelle était dégénérée depuis longtemps en France – mais de demander aux aristocrates de la nature de choisir leur Roi.

Le positivisme étatique devra être suivi, ainsi le monarque détiendra le pouvoir absolu, avec obligation d’organiser des référendums régulièrement.

Ainsi le pouvoir ne sera pas entre les mains de la masse hétérogène, souvent avachie et incapable du moindre idéalisme ou de la moindre réflexion saine, qui n’aura plus le pouvoir de soumettre le droit et l’ordre à sa volonté.

Dans le même temps et en toute logique, le pouvoir du monarque et de l’ordre établi supplantera les traités internationaux à l’inverse de ce qui à lieu aujourd’hui.

Balayer les Lumières

Il est temps d’en finir avec les doctrines décadentes imposées par la révolution française et la philosophie du 18ème siècle. L’anthropocentrisme conduisant à la vénération pure et simple de la personne humaine, à l’impossibilité de toute véritable sanction et à l’irrespect du droit naturel et des hiérarchies doit être écrasé en tant que dangereuse utopie. Les excès de l’égalitarisme et de l’humanisme qui sont étroitement liés devront être effacés de notre constitution, qui ne devra plus être esclave des droits de l’homme issus de 1789 et des divers apports libéraux contemporains.

Ainsi la convention européenne de même que tous les traités internationaux ne devront être respectés que dans la mesure où ils intègrent des principes autres que les simples droits de l’homme, des principes tels que l’intégrité du peuple et de son identité.

De la même manière doit s’éteindre l’universalisme et renaître le positivisme historique, considérant que l’ordre et la loi sont le produit de l’âme des peuples et des nations. Cela conduit à dire que ce qui est bon pour nous ne l’est pas forcément pour un peuple non européen, et réciproquement. L’imposition par la violence de la démocratie et des droits de l’homme à travers le monde par les tenants du monde moderne doit cesser.

Le bourgeoisisme du code civil proclame l’absolutisme du droit de propriété (Article 544) ; qu’en est il du droit d’expression et d’opinion ? – bien des courants idéologiques sont censurés; et quid du droit à l’identité ? – les peuples sont contraints de se diluer dans le moule de la démocratie libérale.

L’héritage des lumières présents tant dans la constitution que les divers codes, code civil notamment devront faire place à de nouvelles doctrines, centrés sur l’identité, l’intégrité des peuples, le respect des droits et hiérarchies naturelles, le respect du pouvoir du monarque, la virilité souveraine etc.

Pour un positivisme historique ; fin de l’universalisme

Si nous rejetons le positivisme social qui considère que le droit et l’ordre doivent s’adapter aux hommes et aux contingences sociales, nous ne pouvons que voir d’un bon œil le positivisme historique qui considère que les différents droits et ordres sont le produit de l’histoire des nations, reflétant ainsi l’âme des peuples. Ce positivisme doit être reconnu et accepté non pas seulement par la France et l’Europe mais par l’ensemble des peuples afin de mettre fin à cette idée universaliste appelant à la création d’un ordre commun, mondial.

Pour une communauté forte. La science au service de l’amélioration

Des siècles d’égalitarisme, d’absence de sélection, de protection des éléments les plus dégénérés et d’ignorance à l’égard des forts ont eut tôt fait de transformer les peuples de France et d’Europe en masse avachie et aseptisée. L’anthropocentrisme divinisant l’enveloppe charnelle humaine tend depuis bien longtemps à empêcher toute forme d’amélioration ; nous renvoyons ici à l’article 16-4 du code civil condamnant la sélection, l’eugénisme et les manipulations génétiques. Ce code civil hérité des lumières et teintés de conceptions judéo-chrétiennes condamne donc le clonage, l’euthanasie (en se servant de l’Article 16-3 concernant l’intégrité physique) et la sélection sous toutes ses formes.

Il est nécessaire aujourd’hui de changer ces conceptions et de retrouver l’amour du beau et du fort, de l’olympien. Ainsi la stérilisation des éléments tarés, dans l’intérêts de tous – les malades mentaux et dégénérés physiques – l’euthanasie de certains éléments mettant en péril le bien commun et l’intégrité physique des individus – nous sommes en cela bien plus fidèles à l’Article 16-3 et 16-1 que ne peuvent l’être les « démocrates » libéraux modernes - le clonage d’organes, la sélection des éléments forts en vue d’en multiplier le nombre etc. doivent constituer des objectifs à atteindre pour une France et une Europe désireuses de force, de cohésion et de noblesse.

Lex divina

Lex divina ou la loi divine. La loi divine est non seulement gage de cohésion populaire et d’ordre mais également de respect de la Tradition. La séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905 a consacré le modernisme laïcard, facteur de destruction spirituelle et jouant un rôle capital dans la désagrégation de l’ordre sous toutes ses formes. Comme nous l’avons vu le christianisme n’est pas bénéfique loin de là pour les peuples quels qu’ils soient, de par son essence même anthropocentriste, égalitariste, matérialiste et anti-traditionnelle et c’est tout naturellement que l’Eglise n’a pas su subsister devant les forces telluriques matérialistes rationalistes et opposées à la vie spirituelle.

Il importe donc de rétablir un ordre spirituel, qui fera office de loi suprême pour tous les hommes. Le droit civil sera régi par l’ordre spirituel, l’Etat aristocrate devant veiller à son application.

La force et la cohésion d’un Etat et de la communauté gouvernée réside dans la volonté commune de créer et d’avancer sur un même chemin ; la loi divine est source de cette cohésion.

Les sociétés régie au sein desquelles pouvoir temporel et autorité spirituelle ne sont pas séparés sont considérées par le monde moderne comme étant « archaïque »

Revendiquons donc sans honte notre volonté archaïque, ou archéofuturiste comme l’a bien exprimé un ancien auteur de la nouvelle droite – aujourd’hui tombé dans les filets du système en bien des aspects cruciaux.

La vie n’a aucun sens si l’on ne tient pas compte de l’existence du divin, comme l’a justement fait remarqué entre autres Julius Evola. Si les différentes espèces animales sont totalement liées à la nature, totalement dépendante des phénomènes qui découlent de cette dernière – c’est le cas également de certaines races spirituelles humaines « naturelles » qui n’ont pas su s’élever – les humains, certains tout du moins, ont le potentiel de sortir de cet état naturel et de s’élever au delà de l’homme soumis à ses aspects les plus viles. C’est là l’aspect spirituel de l’homme, le liant au supra humain. L’homme est un pont oscillant entre le trop humain et le surhumain ; il lui appartient de choisir le chemin divin qui le conduit au surhomme, ou le chemin du matérialisme qui le conduira tôt ou tard à la forme dégénéré du trop humain. La loi divine doit servir de guide à l’homme vers la réalisation spirituelle, en veillant au respect de l’ordre traditionnel.

Encore est il nécessaire de choisir le bon chemin spirituel…

La désuétude et l’échec du judéo-christianisme

Nous ne nous attarderons pas longtemps sur cette partie puisque nous avons déjà expliqué plus haut dans quelle mesure le christianisme ne constitue pas une voie salutaire pour les européens. Il n’est pas inutile de récapituler point par point les aspects dévastateurs du judéo-christianisme ;

le matérialisme ; le christianisme matérialise le Divin et divinise l’homme en le définissant comme « fait à l’image de Dieu » La conséquence est bien entendu une vénération de la personne humaine, se traduisant socialement par les droits de l’homme, les principes d’intégrité de l’espèce humaine qui empêchent toute volonté de puissance, de respect de l’ordre.

l’universalisme ; ce matérialisme conduit donc à la vénération de la personne humaine sous toutes ses formes et surtout à l’établissement du dogme de la « fraternité universelle » ; nous sommes tous enfants de Dieu, tous frères. Non seulement ce dogme hôte tout instinct combatif, mais conduit à une volonté hégémonique spirituelle universaliste, qui se manifeste au 21ème sièclepar ce désir d’imposer mondialement les droits de l’homme, les « libertés fondamentales », la démocratie etc.

l’anthropocentrisme ; l’amour inconditionnel et inconditionné de l’homme sous toutes ses formes même les plus viles, l’anthropocentrisme, se fait au détriment du reste de la nature et stigmatisme la force et la noblesse spirituelle ou physique en la mettant sur un pied d’égalité avec la dégénérescence. Lié au matérialisme l’anthropocentrisme nuit au rehaussement du peuple et de l’individu en prohibant toute forme de sélection.

la dévirilisation ; divers concepts judéo-chrétiens tendent à effacer la virilité combative de l’européen véritable. La tolérance découlant des trois points précités ne peut que conduire à la destruction de l’âme virile, protectrice et agressive nécessaire à la survie d’une nation et de son peuple.

Une Tradition saine

Il sera donc indispensable pour l’Européen de puiser au sein d’une tradition antique, véhiculant la volonté de puissance, de noblesse spirituelle, d’intégrité psychologique et de force physique. Une tradition respectueuse du cosmos, et non de la seule nature humaine, dont le but est l’accession à un état de l’être supérieur. Une tradition capable d’en finir avec les principes nauséabonds de vénération de l’être humain même sous ses aspects les plus décrépis qui nous fournira les éléments nécessaires à l’élaboration d’un nouveau droit, d’un nouvel ordre, d’un nouvel homme stables, forts et immortels."

Michael Ferrari

D'autres textes de Michael Ferrari sont disponibles sur le site http://www.voxnr.com/.
 

Publié dans Politique

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